lundi 26 septembre 2016

Sicko and short news

Hello tout le monde!

Je sais que je ne m'en donne pas autant à coeur joie sur les nouvelles que j'eusse pu le promettre... Mais il faut me pardonner, parce que déjà, cela fait quatre jours que je suis malade en mode au lit et tout ça...

Du coup j'ai du aller at the doctor today. Ca m'a fait rire dans le sens où je repensais à ces leçons qu'on nous faisait étudier, pour le jour où...

(Bonjour monsieur Pétrulum.
Bonjour docteur!)

Du coup je progresse en conversation, mais pas exactement de la façon dont je l'avais imaginé. Mes interlocuteurs sont des secrétaires, un docteur, et des chauffeurs de taxi.

J'ai déjà eu l'occasion de démystifier certaines choses au sujet de la Belgique. Car voyez vous, en tant que capitale européenne, on nous prête beaucoup de chic et de vertus dont je ne me souviens pas. En même temps cela fait déjà plus d'une semaine que je suis partie.

Enfin, du coup la gentille docteur m'a appris que j'avais la gastroenteritis, me l'a noté sur un petit papier, des fois que j'oublie... Et m'a ordonné de ne plus manger, juste du seven up plat!

Je peux aussi manger du riz en cas de grosse fringale!

Ce qui est drôle c'est que plus tôt ce matin maman m'avait dit la même chose, mais n'ayant pas de riz sous la main j'étais allée sonner chez les voisins, voir si je pouvais leur en taxer un peu.

I'm sorry Can I borrow some rice please? I'm sick and that's the only thing I can eat... Ca avec une tête blanche de plâtre, ça faisait un peu trick or treat en avance!

Et la dame de me répondre désolée, que elle ne mange jamais de riz, toute désolée. Mais comme elle est tellement sympa, et irlandaise, elle va quand même vérifier ses armoires, et me ramène une boîte qui sort de nulle part (elle avait l'air elle même de penser que Dieu l'avait posée là...).

Je pense que cette boite de riz est vraiment ce qui fait que je n'ai pas eu un vrai nervous breakdown, en pyjama sur le trottoir!

Sinon, autre grande nouvelle du jour, j'ai une lampe pour ma chambre!!! Fini les soirées à lire à la lumière du téléphone!Yallah de ouf!

Donc... De façon pas toujours très amusante, je découvre peu à peu des choses, je relativise vachement, parce que honnêtement avoir une gastro dans une maison avec des inconnus cela s'appelle à mon sens "sortir de sa zone de confort", et je pense que j'apprends des choses sur moi!

Au début je râlais de trop marcher, à présent je me lamente de ne plus pouvoir sortir!

Ce qui est sûr c'est que si ça continue comme ça, je vais revenir en mode XXS, entre le sport et la gastro, je dois fondre pas mal!

Mais bon, vu les pâtisseries et les chocolats, je me rattraperai sûrement prochainement!













jeudi 22 septembre 2016

Lost in Cork

Etre dans une nouvelle ville, par définition, c'est dépaysant. C'est aussi totalement épuisant.

Je ne suis à Cork que depuis quelques jours, et je peux vous dire que si il y a bien une chose que je passe mon temps à faire, c'est marcher.

Le matin, je me lève pour aller en cours, je marche 20 minutes,car les bus sont asse particuliers, et leur trajets ne matchent pas les miens. Du coup, Suck it up meuf, et marche!

Le truc c'est que comme dans toute la Grande-Bretagne (enfin je crois) les voitures roulent à gauche.

C'est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup.

Genre, je suis la fille qui regarde à gauche puis à droite, puis à droite puis à gauche... On ne sait jamais, ça change peut-être tout!

Je passe donc ma vie à regarder des deux côtés, ne sachant pas vraiment de quel côté anticiper les voitures, et comme si j'étais dans un miroir de la circulation belge!

Très pratique.

Sinon, il y a aussi les bus...

Là aussi c'est une affaire asse étrange, sans le sens où les arrêts n'ont pas de nom. Enfin si, ils en ont un, mais piour peu que tu ne sois pas ancrée dans le folklore polulaire, que tu n'arpentes pas ces rues depuis ta prime enfance et bien... Tu ne le connaîtras jamais!

Je vous passe la partie sur les chauffeurs de bus qui sont les gens les PLUS blasés du monde.

T'sais cette chose qui court sur les irlandais, leur gentillesse légendaire, ce genre de chose...

Ben les chauffeurs de bus ne sont pas au courant.

Ou alors ils ont fait un grand casting d'irlandais désagréable le jour où ils ont cherché leur chauffeurs...




dimanche 18 septembre 2016

Hogwarts express wannabe

Puis après une arrivée et une course en taxi vite fait, mon bagage de 26 kilos et moi on s'est retrouvé à la Heuston station de Dublin.

Il était 17:54, le train était à 18:00. Pas de quoi se presser.

J'ai acheté mon billet en catastrophe, et j'ai couru au ralentis (avec 26 kilos je t'assure que tu fais pas la gangsta) pour rentrer dans un wagon.

Certes je n'avais pas mangé. Certes j'avais 2h30 de train face à moi.Certes toutes les places étaient prises. Certes j'ai bousculé la moitié de l'Irlande avec mon énormissime valise. Mais l'un dans l'autre ce fut une réussite.

D'abord, me voyant si pathétique, une dame, a lovely lady, m'a filé sa banquette et est allée s'asseoir ailleurs.

Ensuite, il y avait un wagon restaurant! Yay chicken sandwich and coke!

Et en plus ici en Irlande, c'est la foire au free wifi. Du coup, j'ai passé mon temps sur les internets.

Bon, je vous avoue que c'était loooong comme un monologue de Dawson, mais blimey! What a pleasure!

Je suis arrivée à Cork à 20h45 et voilà... Bien arrivée! Bisous à plus!





Sotte fille in the sky of diamonds

 Bon je vais parler en je parce que de la troisième personne ça va vite me rendre multipersonnelle...

J'étais donc dans cet avion, en seum total, je l'avoue. Déjà si je peux rester sur le sol, je le fais, mais alors all by myself (dooon't waaaant to beeee) c'était juste la rassrah de ma life! Oui, ce blog a un ton éditorial djeuns et cool, t'as vu hein?

Et puis on a décollé. Le truc avec un décollage, c'est que je ne peux pas continuer à être vraiment triste. Je continue à tirer la tête pour la forme, mais ça va vite, tout à coup le ciel est à ta gauche, à ta droite, en haut, en bas...

Tu te retrouves stone comme si tu avais fumé le tapis rouge de Cannes en entier.

Du coup, oui, ma tête est partie dans les nuages, littéralement.

J'avais fait en sorte d'avoir un beau hublot, et j'ai pris du nuage dans la face pendant une heure et demie.

Nuage et soleil, nuage au dessus de l'océan, nuage qui bouge, nuage ombré...

Magnifaik ma chérie! M'exclamais-je. Faisant se retourner tout l'avion, personnel de bord compris, car au bon Dieu! Christina Cordula dans ce vol!

Après avoir du aider une bonne dizaine de femmes à déterminer si elles étaient des H, des poires ou des pyramides inversées, j'ai pu retourner à mon loisir.

Holly Molly de ouf! Je pense que si je n'avais pas cette certitude sans faille que chaque vol est mon dernier, je passerais plus de temps dans le ciel.

Il y fait vachement esthétique. Pendant qu'en dessous de mes pieds, le monde se faisait pleuvoir dessus, j'admirais des cumulus stylés comme jamais avec le soleil dessus.OKLM.

D'ailleurs si Fred et Jamy passent par là, question: La pluie ça vient des nuages. Donc euh... Passé une certaine altitude, il ne pleut plus?

Genre ce serait normal en fait. Sinon ça veut dire qu'il pleut dans l'espace et l'eau serait en apesanteur en ne nous arriverait jamais dessus... (Dites moi si ça tient la route).

Bref, j'ai spirituellement rejoint le mile high club. Et même si mon petit voisin avait l'air énervé que ma grosse tête lui bouche la vue, je me suis pas privée pour m'en mettre full les mirettes.





Nesspas!




Au commencement

Elle jeta un œil par le hublot. L'avion n'avait pas bougé. Pas encore.

Elle se disait que c'était là les dernières miettes de son pays qu'elle verrait avant longtemps. Dommage que ce soit le tarmac de l'aéroport de Charleroi.

Dans son anticipation, de ce moment, tout correspondait plus ou moins à cette situation. Une chose peut-être à laquelle elle n'avait pas pensé...

PUTAIN JE ME BARRE POUR TROIS MOIS!!!!

La panique se la partageait avec un genre de désespoir de quitter toutes des choses qu'elle aimait dans le fond plutôt bien.

Mais Hey... C'est ça l'aventure.